mercredi 4 juillet 2012

Retour sur l'Altiplano bolivien : de Rurrenabaque a Uyuni


De Rurrenabaque, nous rentrons en avion á La Paz. Le survol de la foret, puis de la cordillère et enfin de l'altiplano avec la ville de La Paz nichée dans un grand canyon, constitue un bon cours de géographie.







Nous retrouvons le froid sec de l'hiver et remettons en état nos vélos qui ont subi quelques dégâts dans la montagne ( rayon cassé, crevaisons et beaucoup de poussière dans les dérailleurs).
La sortie de La Paz est rude, avec une circulation très forte, beaucoup de pollution due aux pots d'échappement des véhicules, et surtout l'altitude ( > 4000m) dont nous avions perdu l'habitude après une semaine en Amazonie.



Nous roulons néanmoins vaillamment ( 90 km / jour) car l'altiplano a le mérite d'être plat ! Le doublement en cours de réalisation de la route La Paz - Oruro nous permet même de disposer de quelques sections de route non encore en service, donc pour nous tous seuls !




Mais arrivés a Oruro, nous sommes quelque peu démoralisés par le caractère vraiment inhospitalier de l'altiplano : le froid qui nous glace du matin au soir et du soir au matin au plus fort de l'hiver, les paysages désoles,





... les villages déserts...



... ou les entrées de villes très sales a cause des déchets en vrac de partout...



...sans compter les camions et cars qui nous frôlent régulièrement en klaxonnant violemment.



Nous décidons de profiter du seul train de Bolivie et de filer en quelques heures a Uyuni, évitant ainsi 6 a 8 jours de vélo dans des conditions difficiles. Nous sommes un peu déçus de renoncer a la réalisation d'une liaison intégrale en vélo de Cuzco a Tupiza. Mais nous nous posons la question du "pourquoi on voyage en velo?". Pour nous, ce n'est pas un exploit ou un challenge à accomplir, mais une manière de nous déplacer en étant autonome, bien dans le paysage et pour rencontrer facilement des gens. Aucun de ces objectifs n'étant réalisé au cours de ce trajet sur le sud de l'altiplano, l'usage du vélo perd de son sens pour nous, d'autant plus qu'il y a un train qui embarque sans problème les vélos. Au final, ce choix au début un peu difficile s'avère très positif, car nous rencontrons dans le train une famille de français qui réalise un tour du monde en un an, avec deux enfants dont une fille Chiara (10 ans) qui devient vite très copine avec Violette et Céleste, un petit gars Gabriel de 5 ans plein de vie et des parents Géraldine et Stéphane avec qui Sylvie et Christophe prennent plaisir a voyager pendant quelques jours (sans compter que c'est bien sympa d'ouvrir une bouteille de vin chilien entre amis !!!).




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