Avec nos copains français, nous louons un véhicule 4x4 conduit par Raoul, son chauffeur Quetchua avec qui pour partagerons de supers moments et partons pour 900 km en trois jours dans le grand sud Bolivien, a la frontière de l'Argentine et du Chili. Ce désert du Lipez, et plus particulièrement le sud Lipez, nous fascine par la beauté et le caractère insolite des paysages. Des geysers a 4 850 m d'altitude,
des eaux chaudes a 35 degrés dans lesquelles il fait si bon se prélasser par moins 10 degrés (en sortant, les cheveux des filles et la barbe de Christophe se retrouvent plein de glaçons en moins d'une minute !!!),
des lagunes vertes, multicolores ou gelées
et peuplées de flamants roses nous émerveillent,
de même que l'observation des chinchillas,
des petites autruches,
des vigognes ou encore des lamas.
Très peu d'habitants dans ce presque désert,
si ce n'est quelques agriculteurs dans le nord Lipez ( culture de quinoa) et quelques villages miniers, car le sous sol est riche en métaux précieux (bore, lithium, manganèse,...).
Nous dormons dans un petit refuge en Sud Lipez puis dans un hôtel de sel au bord du salar et profitons de nos duvets pour compléter les quatre couvertures des lits, pour ne pas avoir trop froid la nuit.
Il parait qu'on ne comprend bien un pays que lorsqu'on le visite dans ses conditions extrêmes : être ici au plus dur de l'hiver nous permet de voir aussi que les sud-boliviens ont la vie dure, sachant que les habitations ne sont pas chauffées et que l'eau gèle facilement même a l'intérieur.
Nous récupérons nos vélos au milieu du salar d'Uyuni. Ce désert de sel est grand comme presque la région rhone alpes ; il est issu du retrait d'une grande mer qui couvrait tout l'altiplano.
Sur le bord, pres d'Uyuni, les boliviens y trvaillent dur pour la production de sel.
Traverser cette immensite blanche seuls en velo nous procure un sentiment d'isolement.
Nulle part encore nous n'avions ressenti si fort le froid, même en plein midi en plein soleil.
Impossible en ce moment d'y camper, nous rejoignons la cote nord du salar au pied du volcan Tunupa ou un petit village est censé disposer d'une auberge.
Mais l'arrivée a la tombée de la nuit fut rude, car le salar est en eau sur toute la cote...Violette part pied nus dans la saumure a - 5 degrés, Christophe porte successivement Céleste et Sylvie puis achemine les vélos...
Autant dire que l'acceuil chaleureux de la famille Aymara qui tient l'auberge de Tahua nous est du plus grand réconfort ! Nous nous sentons bien dans ce petit village isolé mais vivant et chaleureux.
Mais Céleste perd ses lunettes de soleil, ce qui nous interdit un retour en vélo sur le salar. Nous trouvons par hasard un (très rare !) véhicule qui rentre sur Uyuni et accepte de nous embarquer et retraversons le salar en deux heures au lieu de deux jours en vélo... Là, pour le coup, nous sommes vraiment frustrés de n'avoir pas pu plus rouler sur le salar, car malgré les conditions extrèmes, ce paysage est fabuleux et y être pleinement dedans en vélo nous émerveille.
Le salar, c'est très euphorisant quand tout va bien :
Mais nous avons joué la prudence par rapport à cet environnement qui peut etre dangereux, comme nous l'avons vécu la veille, et comme nous l'ont montré les nombreux récits de notre guide et les tombes que l'on croise régulièrement.
coucou
RépondreSupprimerquelle belle photos,Sylvie quelle saut!
je vais bientôt partir a karmaling maman et moi on
sait pas si Lilas vient au camp.
as tu reçu mon mail ?
MARION
Trop cool les montages !! Surtout celui avec le chapeau !
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