Danilo, un jeune avocat équatorien qui a passé une année scolaire comme lecteur au lycée Vaugelas, vient nous accueillir á l'aéroport. Nous découvrons une ville très occidentale, si différente de La Paz : larges avenues, beaux bâtiments, circulation dense mais maîtrisée, organisée, bien loin de la cohue anarchique du Pérou ou de la Bolivie, parcs immenses avec des bassins et des pièces d'eau, beaucoup de jeux pour les enfants. Il y a même des pistes cyclables.
Nous ne sommes pas très heureux de retrouver cette modernité, pourtant harmonieuse. Où sont les belles femmes en habits traditionnels de La Paz ?
Ce n'est pas facile d'aborder un nouveau pays. Il faut comprendre comment cela fonctionne : y-a-t'il des épiceries dans chaque village? Peut-on camper facilement ? Combien coûtent les provisions? Tout parait cher ici, après la Bolivie. C'est presque les prix français.
Cette malheureuse occasion nous permet cependant de rencontrer Marco, un hôtelier francophone, qui est si content de voir des français en famille, en vélo, qu'il nous invite dans son hôtel très classe, pour un prix 4 fois inférieur au prix normal.
L'hospitalité équatorienne nous touche, car nous n'y avons pas été habitues au Pérou, ni en Bolivie.
Ainsi, nous dormons gratuitement dans le charmant musée de la "Mitad del mundo", situe juste sur la ligne de l'Equateur.
En échange, les filles aident la gardienne ...
Nous sommes ensuite accueillis dans une grande maison, lieu de mariages ou autres grandes fêtes. Christophe passe 2 jours au lit avec de la fièvre (grippe?) et les filles en profitent pour jouer á la serveuse derrière le bar, avec une caisse enregistreuse datant de Mathusalem, pendant que Sylvie fait la popote dans la cuisine surdimensionnée "collectivités". Nous en profitons aussi pour découvrir les environs, et surtout le cratère du Pululahua, un cratère de volcan qui s´est effondre lors d'une éruption, et qui s'étend á présent sur 8 km de diamètre, partage entre une réserve naturelle et des espaces agricoles.
Tous les après-midis, á partir de 14h, les nuages recouvrent le cratère et en saison sèche, comme il n'y a pas de source dans le cratère, les habitants recueillent l'eau de condensation des nuages.
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